La riviére sacrée
40 années de lutte pour préserver La "Candelaria"
Après plusieurs missions en Amérique du sud, Daniel Dreux revient au Guatemala en 1985 et constate la détérioration accélérée du site de "la Candelaria". Des populations ont entrepris de "coloniser" cette région encore vierge et de brûler la forêt primaire pour multiplier les plantations de maïs "sur brulis": les "milpas". Le fragile écosystème des cavernes est sérieusement menacé... D.Dreux décide alors de lutter pour éviter la destruction systématique de ce patrimoine.
En 1987, accompagné de Jean Mazeo – ambassadeur de France au Guatemala – et du général A. de la Cruz, – D.Dreux se rend sur le site pour établir les prémisses d´un plan de sauvegarde, et décide d´acheter les droits de possessions qui lui permettront de sauvegarder la forêt indispensable a ce fragile écosystème.
Le 27 mai 1990, en présence de l´ambassadeur de France, J.Mazeo, de l´ambassadeur des Etats-Unis, F.Struk, d´A. Rivera, chancelier guatémaltèque et de R.Sagastume, l´un des experts du tourisme au Guatemala, D.Dreux inaugure la première structure touristique de la région: le "Complexe culturel et écotouristique" des cavernes de la Candelaria. Sa mission sera de compléter l´action de l´association "Tierra Maya" en favorisant le développement d´un tourisme responsable
En 1999, avec l´aide du président A.Arzu, D.Dreux obtient la création du parc national de "Las Cuevas de Candelaria".
Mais, le "combat" pour protéger, le site et son écosystème ne fait que commencer... La construction d´une nouvelle route facilite l´accès aux cavernes et la création du parc national attise de sordides convoitises...
A partir de l´an 2000, profitant d´une politique "populiste" qui décide de "partager" les cavernes entre plusieurs communautés indigènes, des O.N.G. sans scrupules "redécouvrent" les cavernes et inventent d´irresponsables projets touristiques "communautaires" qui accélèrent la destruction irrémédiable du site...
Avec le soutien de ses amis de l´équipe de "Terre Maya", Daniel Dreux parvient, au prix d´une lutte acharnée, a faire respecter l´article 4 de l´accord ministériel relatif aux droits de possession existants. Une partie des cavernes pourra ainsi être préservée, celle dont les entrées sont protégées par le "Complexe Culturel et Ecotouristique", dorénavant administré par Sergio Sierra.
Candelaria Lodge:
A partir de 2012, une seconde structure hôtelière, "Candelaria – Lodge", véritable petit hôtel de charme, conçu et administré par D. Dreux, propose un logement très confortable entouré de jardins tropicaux, a partir duquel on peut découvrir les plus belles parties des cavernes de la Candelaria et naviguer sur les eaux de la rivière sacrée de mayas.
"Tierra Maya"... est une association guatémaltèque, apolitique et laïque, inscrite au Ministère de l´intérieur, conformément a l´accord ministériel Nº 034-99. Elle fonctionne essentiellement grâce au soutien moral et financier de l´association humanitaire Française "Terre Maya", fondée en 1994. L´association a financé une école primaire bilingue "pilote" pendant une vingtaine d´années, a aidé les meilleurs élèves a suivre des études supérieures et développé diverses activités écologiques. Un centre culturel a pu être construit avec le cofinancement du conseil général des Hautes-Alpes et de la communauté européenne.
Depuis 2009, l´association a choisi d´arrêter ses premières activités pour développer un autre projet sur le nouveau site de "Candelaria-Lodge": la mise en valeur de plantes médicinales, tinctoriales et aromatiques, notamment pour l´élaboration d´huiles essentielles.
Ce projet pilote, qui implique l´intervention des jeunes gens soucieux de préserver l´environnement du parc, offre de nouvelles alternatives aux communautés voisines, et contribue a le conservation écologique de l´écosystème des cavernes.